Une journée complète : sensibilisation, ateliers, simulation

Notre méthode




1 – Sensibiliser le public aux analyses facteurs humains 


La première étape de la formation consisté à mettre à niveau les participants avec les concepts de base des facteurs organisationnels et humains (FOH). Nous avons expliqué comment ces facteurs influencent la sécurité au travail et comment ils peuvent aider à prévenir les accidents. Pour rendre les notions plus concrètes, nous avons présenté des exemples tirés du monde du travail, en particulier dans le milieu agricole, où les conditions sont souvent imprévisibles.

Plutôt que de se contenter de définitions, nous avons encouragé les participants à réfléchir à des situations qu’ils ont eux-mêmes vécues. L’objectif était de les amener à mieux comprendre comment les FOH peuvent s’appliquer à leur quotidien et à adopter une attitude proactive face aux risques.




2 – S’emparer des concepts FOH à partir d’ateliers ludiques et pratiques


4 ateliers ludiques : chaque groupe évolue 20 minutes sur chaque atelier, questions/réponses dans chaque groupe, et débriefing collectif pour trouver des solutions aux problèmes identifiés.

  • Erreur, faute ou violation ? Nous avons clarifié la différence entre ces trois notions, souvent confondues, mais essentielles pour comprendre et gérer les incidents.
  • Erreur et conséquences : Nous avons exploré le lien entre les erreurs commises et leurs conséquences, en mettant l’accent sur la manière dont elles peuvent être anticipées ou corrigées.
  • Prise de risque dans le milieu agricole : Nous avons discuté des raisons pour lesquelles les travailleurs agricoles prennent parfois des risques, que ce soit par habitude, par nécessité ou en réponse aux contraintes du métier.
  • Sécurité réglée vs sécurité gérée : Enfin, nous avons fait la distinction entre la sécurité basée sur des règles strictes et celle qui repose sur la gestion des imprévus, un aspect essentiel dans un environnement aussi variable que celui de l’agriculture.



3 – Faciliter les échanges de bonnes pratiques à partir de la simulation


L’après midi était dédié à la simulation de cas pratiques issus d’incident ou d’accident réel. Nous avons utilisé des mises en situation basées sur des cas d’usage réels afin de rendre ces concepts plus concrets et applicables. Les participants sont placés dans ces situations avec des témoignages, des vidéos, des photos qui permettent de les projeter sur le terrain. Ils doivent ensuite poursuivre l’histoire: tirailler entre les exigences de la structure, du collectif et les contraintes individuelles, mais aussi des règles à respecter, ils doivent continuer la simulation !





4 – Permettre le transfert de connaissances les différents métiers et sites


L’un de nos objectifs était de permettre aux participants de transférer les connaissances acquises dans d’autres contextes professionnels. Pour cela, nous leur avons fourni des outils et des méthodes qu’ils peuvent adapter à différents métiers ou sites. En partageant ces apprentissages avec leurs collègues, ils renforceront la culture de la sécurité au sein de leurs équipes et dans l’ensemble de leur entreprise.


Connaitre les risques FOH n’est pas suffisant pour s’affranchir de les prendre en contexte naturel, nous avons travaillé sur les facteurs issus de la littérature, les autres domaines d’activité et les bonnes pratiques du collectif pour trouver des solutions opérationnelles !